RSA de type 215 : Différence entre versions
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
<div id=schema></div> | <div id=schema></div> | ||
=== A quoi ressemble un fichier de RSA de type 215 === | === A quoi ressemble un fichier de RSA de type 215 === | ||
− | Voici une illustration schématique des principes détaillés ci-dessous. | + | Voici une illustration schématique des principes détaillés ci-dessous. Exemple du RSA 219 : |
[[Fichier:RSA219.png|1200x900px|sans_cadre|centré]] | [[Fichier:RSA219.png|1200x900px|sans_cadre|centré]] | ||
Un fichier de RSA est un fichier « à plat », dans lequel les RSA d'un établissement ou d'une série d'établissements, sont placés les uns à la suite des autres, sans ordre particulier. Chaque RSA se termine par une séquence « fin de ligne ». Si l'on ouvre le fichier dans un éditeur de texte, chaque ligne représente donc un RSA distinct. | Un fichier de RSA est un fichier « à plat », dans lequel les RSA d'un établissement ou d'une série d'établissements, sont placés les uns à la suite des autres, sans ordre particulier. Chaque RSA se termine par une séquence « fin de ligne ». Si l'on ouvre le fichier dans un éditeur de texte, chaque ligne représente donc un RSA distinct. |
Version du 20 juillet 2015 à 16:57
Sommaire
Le résumé de sortie anonyme (RSA) de type 215 (année 2008)
Le RSA est la forme sous laquelle les données du PMSI MCO sont transmises à l'ATIH afin d'alimenter le SNDS. L'hôpital ou la clinique qui transmet ces données respecte une chaîne de production très encadrée.
Dans cette chaîne de production, le recueil s'est enrichi d'année en année d'informations supplémentaires, ce qui a conduit à faire évoluer le contenu du RSA, en d'autres termes à adopter de nouveaux types de RSA. On distingue chaque type par un numéro de type à 3 chiffres, commençant par le chiffre 2 suivi du numéro de version sur deux positions. Celui qui est décrit ici correspond à la version 15 appliquée aux données de l'année 2008 : c'est donc le type 215.
A quoi ressemble un fichier de RSA de type 215
Voici une illustration schématique des principes détaillés ci-dessous. Exemple du RSA 219 :
Un fichier de RSA est un fichier « à plat », dans lequel les RSA d'un établissement ou d'une série d'établissements, sont placés les uns à la suite des autres, sans ordre particulier. Chaque RSA se termine par une séquence « fin de ligne ». Si l'on ouvre le fichier dans un éditeur de texte, chaque ligne représente donc un RSA distinct.
Chaque RSA comporte des informations relatives à un séjour déterminé d'un patient déterminé. Ces informations relèvent de trois catégories distinctes : administrative, médicale, économique. La plupart ne sont pas écrites en clair, mais codées. Chaque catégorie d'information codée dispose d'un système de codage propre : système de codage du mode d'entrée, système de codage du sexe, système de codage des diagnostics, etc.
La longueur totale d'un RSA est variable car le RSA récapitule un séjour dont le déroulement est lui-même variable : le nombre de services fréquentés par le patient au cours du séjour, le nombre de diagnostics pris en charge dans chaque service et le nombre d'actes réalisés par chaque service sont en effet des informations dont la répétition n'est pas fixe. Ainsi chaque RSA est composé d'une partie fixe comportant des informations non récurrentes, et d'une partie variable comportant les informations répétitives (services, diagnostics, actes).
Dans la partie fixe du RSA, le numéro de type du RSA est indiqué en positions 10, 11 et 12 afin de permettre aux programmes de le décoder sans ambiguïté.
Format du RSA de type 215
"Adapté de : GENRSA : Manuel d’utilisation" - Mars 2008
Table de valeurs pour le niveau de complexité du GHM
Selon la (version 10C de la classification des GHM) :
Niveau de complexité | Description |
---|---|
V | sans complications ou morbidités associées (CMA) |
W | avec complications ou morbidités associées (CMA) |
S | avec complications ou morbidités associées sévères (CMAS) |
Z | non segmenté |
E | avec décès |
A, B, C, D | avec niveau croissant de sévérité |
Les CMA sont répertoriées dans une liste qui vaut pour l'ensemble de la classification des GHM. Les diagnostics qui font partie de la liste des CMA sont repérés par une caractéristique dont l'existence est testée sur les diagnostics associés du RSS.
Exemples
- la lettre Z indique qu’il n’y a pas de niveau de sévérité ;
- la lettre E est réservée aux GHM dont l’ensemble des séjours se terminent par un décès.